LEXUS UX250H: JUSTE CE QU’IL FAUT

Les plus âgés d’entre vous se souviennent peut-être de cette publicité télévisée mettant en vedette Maurice Richard qui vantait les mérites du produit Grecián Formula qui permet d’éliminer le gris des cheveux. L’annonce se termine alors que Maurice nous montre qu’il a laissé une partie grisonnante de ses cheveux en déclarant : « Juste ce qu’il faut ». En fait, Lexus aurait pu s’inspirer de cette publicité puisque le UX250h nous propose juste ce qu’il faut pratiquement à tous les points de vue.

Cet élégant multisegment propose en effet un niveau de luxe à la hauteur de la réputation de la marque, ses dimensions sont adéquates pour la majorité des automobilistes tandis que sa propulsion hybride permet d’obtenir une consommation de carburant très modeste. Ajoutez à cela un prix compétitif pour la catégorie et on a toutes les raisons du monde de s’y intéresser.

Continuons, je vous explique

En tout premier, ce modèle a connu une myriade de transformations plus ou moins mineures qui ont permis de l’améliorer et de le rendre encore plus désirable. La carrosserie a connu quelques retouches, mais il faut savoir où regarder pour s’en rendre compte. Soulignons au passage que ce multisegment est doté de portières, d’ailes et d’un capot en aluminium.

Ses dimensions sont relativement modestes et en font le plus petit véhicule de la famille Lexus. Heureusement, les places avant offrent suffisamment d’espace. En fait, on ressent une certaine intimité avec le passager. Cependant, les occupants des places arrière bénéficient d’un espace plus restreint d’autant plus que le toit en pente vers l’arrière réduit quelque peu le dégagement pour la tête. Il faut donc se pencher passablement pour

prendre place à l’arrière tandis que l’étroitesse des portières rend l’exercice un peu plus difficile. Cependant,une fois en place, même les personnes de 1 m 80 ne se sentiront pas à l’étroit. Oubliez cependant une troisième personne assise à l’arrière.

Quant à l’espace réservé aux bagages, il est de 487 litres avec le dossier arrière relevé. Ce qui correspond au coffre d’une berline intermédiaire.

Sur les versions les plus huppées, un écran d’affichage de 12,3 pouces permet de pouvoir bénéficier d’une façon optimale du système d’info divertissement qui est nouveau depuis quelques mois et qui remplace sans problème le tristement célèbre système précédent. Pour les autres versions, l’affichage est limité à un écran de huit pouces qui propose cependant le même système amélioré.

Motorisation hybride seulement

Sur la génération précédente, l’acheteur avait le choix entre une version à moteur thermique et une version à motorisation hybride. Pour 2024, le moteur conventionnel a été abandonné et seule la motorisation hybride est au programme tandis que le rouage est intégral.

Comme il s’agit d’une motorisation hybride à recharge autonome, le moteur 2,0 litres est d’une puissance de 150 chevaux et 140 livres pieds de couple. Quant au moteur électrique avant, il ajoute 107 chevaux et 149 livres pieds de couple à la puissance totale. Finalement, les roues arrière sont activées par un autre moteur électrique qui produit 7,1 chevaux et 41

livres pieds de couple. Tout cela pour une puissance totale de 181 chevaux.

Cette puissance peut sembler un peu juste pour un véhicule de cette catégorie. Mais la légèreté de l’ensemble nous permet de compter sur les performances que l’on peut juger correctes, sans plus. Il faut environ neuf secondes pour atteindre 100 km/h départ arrêté. Mais en conduite, ce n’est pas l’impression que l’on a, la voiture paraissant plus rapide. Il faut souligner que la transmission à rapports continuellement variables est en partie responsable de cette « lenteur», car en début d’accélération, elle est quelque peu paresseuse pour faire progresser la voiture.

Il y a un secteur qui permet à l’UX250h de se racheter et c’est sa faible consommation de carburant. Après un essai de plusieurs jours effectué sur différents parcours allant de la

conduite urbaine à des trajets relativement longs sur l’autoroute la consommation observée a été de 5,5 litres aux 100 km.

Conduite positive

Sur la route, sans être nécessairement une sportive, cette Lexus est agréable à conduire, et ce dans presque toutes les conditions. Il est vrai que les accélérations pourraient être plus nerveuses, mais en raison de la clientèle anticipée, les performances sont adéquates et tel que mentionné précédemment supporté par une consommation de carburant passablement faible.

La direction à assistance électrique se veut précise et répond rapidement aux sollicitations du volant. En plus, cette voiture est dotée du système d’assistance active en virage qui actionne légèrement le frein de la roue avant à l’intérieur du virage pour permettre des virages plus précis. Ce multisegment fait appel à une plateforme qui a métamorphosé de façon positive plusieurs produits Toyota et Lexus. Comme sur la majorité des véhicules modernes, la suspension avant est de type MacPherson tandis qu’à l’arrière on retrouve une suspension à liens multiples en plus d’être doté de barres antiroulis à l’avant comme à l’arrière. La combinaison de tous ces éléments permet d’assurer une excellente tenue de route sans pour autant que la suspension ne soit trop ferme.

Il ne faut pas l’ignorer

En raison de sa hiérarchie dans la famille Lexus et de ses dimensions relativement modestes, plusieurs personnes ont tendance à ignorer ce modèle. C’est une erreur à mon avis, puisqu’il nous propose une combinaison de dimensions raisonnables, d’un habitacle luxueux et bien fini, d’un équipement fort complet tandis que son agrément de conduite n’est pas négligeable.

Ajoutez à cela un prix fort compétitif, la fiabilité légendaire de la marque et une consommation de carburant plus que raisonnable, et ce serait une erreur d’ignorer l’UX250h. C’est un modèle qui devrait intéresser les célibataires, les familles monoparentales avec deux enfants au maximum et également aux personnes qui roulent généralement seules et qui apprécient le luxe, le confort et un agrément de conduite non négligeable.