MáRQUEZ à DUCATI : "S'IL Y A UN PETIT CADEAU, IL SERA LE BIENVENU !"

Marc Márquez estime son adaptation à la Ducati terminée, son attention devant désormais se porter sur "les petits détails" restants. Il dit être entré "à l'intérieur de la moto" après les essais hivernaux et les trois premiers Grands Prix de la saison et s'efforce à présent, avec son équipe technique, de la faire venir vers ses goûts de pilotage.

La journée de test qui se tient ce lundi à Jerez tombe à point nommé en ce sens. Le calendrier en prévoit trois dans ce format post-course, ouvertes aux titulaires indépendamment des restrictions portant sur les essais privés. Les pilotes officiels des différentes marques sont susceptibles d'y essayer de nouveaux développements, de même que ceux des constructeurs bénéficiant des concessions réglementaires. Márquez, lui, en tant que pilote d'une équipe satellite Ducati, n'est pas censé recevoir de nouveautés de la part de l'usine. Néanmoins, il ne serait pas contre "un petit cadeau"

"Je ne sais pas encore exactement ce qu'on aura [au test]", indiquait l'Espagnol dimanche, après son podium. "Mais je l'ai déjà compris, c'était comme ça quand j'ai signé mon contrat : on a la moto de 2023 et il va falloir que je fasse de mon mieux avec cette moto. Et c'est une moto qui fonctionne bien. Je vais donc me concentrer sur le fait de me sentir plus à l'aise."

"On a des choses à essayer, mais s'il y a un petit cadeau, il sera bien sûr le bienvenu ! Ça ne dépend en tout cas pas de moi. Je ne fais que pousser et l'objectif pour moi cette année c'est de prendre du plaisir et de faire de mon mieux avec le team et la moto."

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Márquez affirmait dimanche que disposer de la GP23 n'avait pas été un désavantage pour lui dans sa lutte face à Bagnaia pour la victoire du GP d'Espagne. Il n'en demeure pas moins que c'est à la fois le modèle le plus abouti de Borgo Panigale, sachant que la GP24 pose quelques soucis à ses pilotes, en particulier avec des vibrations encore difficiles à gommer, mais c'est aussi la spec qui évoluera le moins au cours de l'année.

Interrogé par le site officiel du MotoGP dimanche, pour savoir si certains des pilotes bénéficiant de la GP23 allaient recevoir des mises à jour pour le test d'aujourd'hui, Gigi Dall'Igna a indiqué : "Oui. Pas vraiment des mises à jour, mais eux aussi ont des problèmes de vibrations alors j'aimerais essayer d'y travailler aussi avec eux."

Un travail à mener sur les freins

Márquez voit en tout cas cette journée de roulage comme étant important dans son avancée. Jusqu'ici, il a franchi toutes les étapes qu'il s'était fixées, à la fois pour comprendre l'ADN de la moto et établir une relation de travail efficace avec sa nouvelle équipe technique, emmenée par Frankie Carchedi, dont il salue régulièrement la qualité technique.

"Avec cette moto, j'ai le sentiment que certains des points forts de mon style de pilotage sont un peu plus faibles, mais certains des points faibles sont un peu plus forts", observe l'Espagnol. "Ça va être un test important parce que c'est super difficile [à faire] pendant le week-end de course, mais il faut encore qu'on comprenne certaines choses sur l'équilibre de la moto. On a les outils qu'on a et on va faire le maximum, mais on a le soutien de Gresini et de Ducati et c'est quelque chose qui m'aide beaucoup."

"Avec le format des week-ends, il est difficile de tester beaucoup de pièces", renchérit Frankie Carchedi. "Nous avons fait un gros pas en avant à Austin, qui a fonctionné ici. Le test est important, non seulement pour essayer de nouvelles pièces mais aussi pour améliorer ce que l'on a, car il reste beaucoup de détails à améliorer." Et d'ajouter : "Je crains de ne pas pouvoir dévoiler les 'pièces', mais Marc aura deux motos pour le test..."

Marc Márquez et son chef mécanicien Frankie Carchedi, après sa deuxième place à Jerez.

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Après 11 ans dans la même équipe technique, le lien qui a commencé à se créer avec son nouveau chef mécanicien semble déjà avoir permis des progrès pour Marc Márquez, notamment avec le travail mené autour des commandes de freins.

"J'ai changé de levier de frein et on a aussi changé certaines choses dans les spécifications des freins", expliquait le pilote au début du week-end de Jerez. "L'équipe a travaillé très dur avec Ducati pour comprendre ce qui s'était passé à Austin parce que le problème était super important dans les données. Ensuite, ça a été mieux. En gros, je suis revenu au levier que j'ai utilisé pendant toute ma carrière."

"Ce n'est pas la solution parce que j'ai beau ressentir moins le problème avec ce levier, il est toujours là", précisait-il. "Après, sur ce circuit, ce n'est pas un problème parce que la température n'est pas très élevée. Il va donc falloir que l'on attende d'arriver sur une piste très chaude."

"Ça fait partie des choses qu'il faut qu'on comprenne un peu demain", ajoutait-il à ce sujet après la course, soulignant vouloir travailler sur le frein arrière au pouce mais aussi la commande de frein avant. "C'est vrai que dans la première partie de la course, quand j'étais derrière quatre pilotes, ça n'était pas comme au Texas mais j'avais quand même un petit peu les mêmes sensations. Il faut qu'on fasse attention lors des prochaines courses qui seront plus chaudes, comme le Mugello et la Catalogne. Je pense cependant que l'on sait où se trouve le problème, donc il faut juste qu'on identifie la bonne fenêtre de température qui me plaît pour les freins."

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